J’aime le jeu, l’amour, les livres, la musique, La ville et la campagne, enfin tout, Il n’est rien qui ne me soit souverain bien, Jusqu’au sombre plaisir d’un cœur mélancolique. Jean de La Fontaine

mardi 27 janvier 2015

Vous vous souvenez de la dernière scène de Tess D'Urberville ?

Je parle de la version de Polanski de 1979. La jeune femme, Tess (Nastassia Kinski),  dort sur une des pierres couchées de Stonehenge. Elle a assassiné l'aristocrate qui a abusé d'elle, et la maréchaussée sort de la brume du matin, derrière elle, pour venir la boucler...













Hé bien, dans Trishna, c'est assez différent. L'héroïne indienne (jouée par Freida Pinto) assassine elle aussi son séducteur exploiteur, mais se donne la mort ensuite. Sur ce point, le réalisateur britannique Michael Winterbottom s'écarte de la trame du roman de Thomas Hardy.

Trishna est donc une transposition dans l'Inde contemporaine de Tess. Intéressant. Une lente descente aux enfers de la jeune femme, sacrifiant tout à son amour pour un fils d'hôtelier richissime, qui est décrite avec précision. A la fin, elle réalise qu'elle a été jouée, instrumentalisée et réduite au rôle d'esclave pour le bon plaisir de son jeune et cynique maître...

Un chouette et dramatique film de 2012.











Trishna et son séducteur (joué par Riz Ahmed)

























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