J’aime le jeu, l’amour, les livres, la musique, La ville et la campagne, enfin tout, Il n’est rien qui ne me soit souverain bien, Jusqu’au sombre plaisir d’un cœur mélancolique. Jean de La Fontaine
Les multinationales sont au-dessus des lois. Elles jouent de leur positions transfrontalières pour profiter au mieux de chaque législation nationale. C'est le cas de Mac Donald qui se dispense de payer des impôts chez nous. C'est du vol.
Le style d'harmonie appelée barbershop, codifié durant l'époque de son renouveau (1940-présent) est un style a cappella, ou musique vocale non accompagnée, qui a une origine afro-américaine.
Il nait chez les barbiers qui jouent au début du XXe siècle un rôle agrégatif1 dans cette communauté. Ce style de musique est aussi lié au gospel et représente une des influences du style doo-wop.
Il est caractérisé par quatre parties d'accordsconsonants pour chaque note mélodique dans une texture principalement homophonique. Chacune des parties a son propre rôle : en principe, le lead vocal chante la mélodie, le ténor harmonise sur la mélodie, la basse chante les notes d'harmonie les plus graves et le baryton
complète l'accord. La mélodie n'est pas chantée en général par le ténor
ou la basse, à part pour une ou deux notes peu fréquentes afin d'éviter
une voix mélodique étrange. Certains brefs passages peuvent être
chantés par moins de quatre voix. (Wiki)
Passed me by one summer day
Flashed those big brown eyes my way
And oh I wanted you forever more
Now I'm not one that gets around
Swear my feet stuck to the ground
And though I never did meet you before
I said Hello Mary Lou
Goodbye heart
Sweet Mary Lou
I'm so in love with you
I knew Mary Lou
We'd never part
So Hello Mary Lou
Goodbye heart
Saw your lips, I heard your voice
believe me I just had no choice
Wild horses couldn't make me stay away
Thought about a moonlit night
Arms about good and tight
That's all I had to see for me to say
I said Hello Mary Lou
Goodbye heart
Sweet Mary Lou
I'm so in love with you
I knew Mary Lou
We'd never part
So Hello Mary Lou
Goodbye heart
A Périgueux, ce n'est pas compliqué : il faut se rendre à la bibliothèque municipale, on les y prête.
J'avais vu le petit encart qui le prétendait sur le bureau de l'accueil. Y officiait ce jour Carole, qui n'est pas la moins agréable des hôtesses de ce lieu de perdition. Tout de suite, je fantasmai sur cette nouvelle opportunité de ma bibli préférée, en imaginant, sans doute influencé par le film "la lectrice" où Miou-Miou, elle joue une fille qui va lire chez les gens, et ça la rend forcément très intime avec ces personnes, mais pas si tant que dans "le liseur", où c'est la Kate Winslet qui sollicite un jeune et beau gars, pour lui faire la lecture, et ils deviennent amants, et après y'a un dilemme parce que ce type, il se rend compte qu'elle ne sait pas lire en fait et aussi qu'elle a un passé redoutable qui la rattrape, et l'autre, il est scié au niveau du coeur, en m'imaginant, disais-je, déjà en pensée, la personne qui viendrait sonner à mon huis, un ouvrage licencieux sous le bras.
Tout enveloppé de ces suaves pensées, je m'apprêtais à demander si on pouvait choisir l'âge, la couleur des cheveux et les mensurations de la liseuse, quand Carole sortit de ses étagères une chemise plastique blanche, épaisse, tout bien, avec un appareil dedans, façon tablette, un cordon pour brancher et un livret qui explique, tout bien aussi, mais pas sexy du tout.
Bon, pas grave, que je me résigne, on va voir comment ça favorise la lecture et dans quelles positions.
Le machin est plutôt sympa, déjà il fonctionne comme sur des roulettes. Un bon point. C'est facile à bouiner. Même pour moi, qui n'ai pas la main verte de l'électronique.
Y'a un menu d'accueil, avec les derniers titres commencés (quand vous y revenez, le truc trouve tout seul et sans effort l'endroit de la dernière page lue), et un menu de bidules techniques, si vous voulez dérégler le machin.
Dans l'appareil, 120 titres libres de droit, autant que de journées de Sodome, donc plutôt des classiques anciens, mais bon, que j'me dis, dans le lot, c'est bien rare si je ne trouve pas chaussure à mon doigt*.
Pour tourner une page, y'a les flèches en bas, ou on tape du doigt sur l'écran, mais comme j'ai des gros doigts malhabiles, ça passe des tas de pages à le fois, c'est fait pour des filles pleines de finesse dans un train sec, ces trucs là. Sinon, il existe un curseur en bas de page qu'on fait apparaitre par la magie du hasard, quelquefois, et ça permet de se déplacer d'un coup loin dans le récit.
Un avantage : la prise en main. Quand on est en train de lire dans son lit et qu'il fait froid, on ne sort qu'une main pour lire (enfin moi, vous, je sais pas combien vous en sortez), tenir le livre, se gratter le nez ou faire coucou aux gens qui passent, mais ça c'est rare. Là, c'est vraiment handy comme tout.
Si vous êtes vieux pire que moi ou même pareil, vous avez peut-être besoin de lunettes. Bougez pas, Carole a tout prévu. L'écran est tactile, on peut agrandir la taille des caractères, en glissant deux doigts qui s'écartent sur la façade, façon pattes de Bambi qui se casse la gueule sur la glace. Et là, on peut craindre que le nombre de pages (qui s'affiche au bas de l'écran) ne se multiplie de façon pléthorique comme une vache ou un lapin, ben non, la numérotation reste la même que celle qu'ils ont choisi au départ, donc, il faut lire plusieurs écrans de suite pour tourner une page. Ah, c'est qu'elle maligne, Carole !
J'ai un regret pas éternel, mais bon. L'absence de cadre blanc, autour du texte. Le texte touche le cadre métallique, et je n'ai pas réussi à en créer. Pour moi, c'est un manque de confort, mais chacun voit si midi est à sa porte, ou s'il repleut.
Sinon, dernier bon point, au cas où vous côtoyiez au lit quelqu'un de pénible qui se met à broyer du noir quand vous allumez une lumière pour lire, là, y'a un système de rétroéclairage, très bien pour ligoter** discrètement, mais bon, faut pas bouger trop non plus.
Pour dire une conclusion, je pense que je préfère le papier, car je suis dans ce domaine une forme de vieux conservateur tout confucéen***. J'aime bien disposer du truc dans ma bibliothèque, quand à l'occasion (qui occure comme une bête opiniâtre) je souhaite retrouver des passages, des citations et savoir de quoi qu'on cause.
Mais pour des types qui partiraient dans des voyages lointains avec un petit sac pas lourd, c'est la solution. Merci Carole.
*En tout, on peut en charger environ 250... **lire en argot *** Et dans confucéen, y'a "fût".
Une excellente biographie en BD. L'auteur y décrit son enfance, entre la Libye où son père enseigna à l'université, la Syrie, où vit sa famille paternelle, et des parenthèses bretonnes, car sa mère est française. Un récit étonnant, qui a reçu le Fauve d'or à Angoulême. Il y a de l'ironie dans le titre car "l'arabe du futur", c'est une expression de son père qui rêve d'un monde arabe nouveau, mais sur la base de principes démocratiques et humanistes discutables...
Au milieu de jours où les précipitations le disputaient aux intempéries, il y eut une fenêtre pas plus tard qu'aujourd'hui, de relatif ensoleillement. Mon ami Olivier proposa d'aller traîner nos skis sur le plateau du Bénou, dans la vallée d'Ossau. Des skis de randonnée, avec des peaux de phoque pour monter (ils évitent aux skis de glisser vers l'arrière quand on grimpe...) et des systèmes de fixation qui laissent le talon libre (comme sur des skis de fond).
On a choisi un itinéraire avec des obstacles barbelés, mais personnellement, je n'ai rien contre, ça me rappelle mes randos à vélos, quand je m'égare dans les campagnes...
Notez ci-dessus, la peau de phoque d'Olivier, qui traîne anormalement à l'avant de son ski. Bon, faut dire qu'il m'avait laissé le bon matos, le sien, et qu'il avait ressorti pour lui des vieux trucs qui s'avérèrent être dans un état proche de l'Ohio. C'est un copain, Olivier, ok ?
A mesure qu'on montait, le soleil faisait des sorties plus franches, et sur le sentier, on trouva des promeneurs en petits groupes, parmi lesquels je reconnus une copine d'il y a 25 ans de ça. Séquence Emotion.
A un moment, on monte dans les bois, c'est un peu raide et rude, mais le cadre est magique. On atteint une première cabane refuge, puis, en sortant au-dessus des bois, une seconde, et là on s'arrête, parce que ce ne serait plus raisonnable. Les avalanches guettent les promeneurs imprudents.
Là, je m'ai enlevé la tête, car par expérience, je sais que quand je souris trop fort, les enfants qui me voient font des cauchemars, et les jeunes filles s'enfuient en levant les bras au ciel . D'un autre côté, faut pas que je me promène trop comme ça non plus. D'un dernier côté (y'a quelqu'un que la multiplicité des côtés défrise ?) je pourrai postuler comme figurant dans Sleepy Hollow II.
Là, mon copain, il défait ses peaux de sous ses skis, ou plutôt ce qu'il en reste.
Pour conclure de façon originale, je dirais que tout ceci était fort beau, mais faut aimer le blanc.
Nous sommes à Toulouse, dans l'hyper-centre historique, où les rues sont étroites et tortueuses.
Le quartier est en zone 30, et il rentre donc dans le cadre de la législation de 2008, les vélos ont le droit d'emprunter les sens interdits. La signalisation s'est adaptée, elle est très visible. En arrivant dans le secteur, on a l'impression immédiate, comme au centre-ville de Bordeaux, par exemple, que les vélos sont bienvenus...
Le plus souvent, le sens de circulation autorisé aux vélos est matérialisé au sol.
Par ailleurs, les automobilistes sont invités à faire attention aux usagers du vélo.
La question de la sécurité se pose immédiatement, mais on devine que cette possibilité de croiser à tout moment une bicyclette rend les conducteurs prudents,et "apaise" la conduite. L'ambiance dans ces rues est plus sereine.
Du reste, en 2008, lors de l'expérimentation, le nombre d'accidents avait sensiblement baissé.
Par ailleurs, la ville dispose de son réseau de vélos, "prêtés" pour un abonnement de 25 € l'année. J'ai trouvé qu'il en circulait relativement peu, par rapport au nombre important de cyclos en tous genres. Les parcs de ces vélos prêtés sont presque tous pleins. En revanche, il y a une plus grande variété de bi- et tri-cycles. Il semble que les toulousains, ayant goûté aux avantages du deux-roues, en profitant des aménagements qui en font un outil hyper pratique au quotidien, se soient équipés de machines convenant à l'usage précis qu'ils en font. On voit beaucoup de vélos à assistance électrique, même ici où les dénivellations ne sont pas importantes, mais surtout, les vélos sont fréquemment équipés de grandes sacoches, de paniers devant et derrière, équipements indispensable à un usage quotidien et pratique pour qui veut éviter d'encombrer les rues avec une voiture. Les triporteurs à assistance électrique sont aussi très visibles. Les vélos de la ville ont certes un panier devant, mais sans doute insuffisant dans bien des cas.
Un petit complément d'infos, très utiles dans cette vidéo bien tournée :
Merci Olivier.
Par ailleurs, autre aménagement très simple à mettre en oeuvre, le tourne-à-droite autorisé au feu rouge, quand la municipalité a souhaité équiper les intersections de ces petits panneaux aux vélos jaunes :
la 5ème symphonie (le thème principal), passé du mode mineur en majeur... Fallait y penser, fallait surtout le faire, y'a du taf de techno son, là-derrière...
Cela peut-être dans le sens minoration, ou l'inverse, du mineur vers le majeur. Selon les cas, cela peut paraître plat, ou dopé aux champignons, ou déprimant, mais quand on connaît bien le thème original, ça a fréquemment une vertu hypnotique. Stupéfiante.
Indiana Jones minoré.
"Because" des Beatles majoré.
Le Boléro en mineur.
Ob-la-di Ob-la-da en mineur.
Et pour ceux qui aiment ces airs tordus, il y en a des flopées...sur son compte fb, à l'Oleg
Petit détail curieux. Ce magicien des sons est ukrainien, et parmi ses morceaux déformés, on trouve des infos sur l'actualité politique du pays.
Film de 2010, avec Christa Theret dans le rôle principal.
Une femme de 20 ans commence sa vie professionnelle comme stagiaire dans un musée. Elle a de bons espoirs d'y être prise en CDI par la suite. Un jour, elle a un un malaise et laisse tomber un tableau de valeur.
Elle apprendra d'un coup qu'elle ne sera pas embauchée, et qu'elle est enceinte de 6 mois.
Elle n'a jamais envisagé d'être mère, et ne le pourra pas, or après 6 mois, elle n'a plus le choix : elle devra mettre au monde un enfant.
Au début, elle est dans le déni total. A l'échographie, le médecin lui montre le visage, les membres bien formés, elle continue à dire : "Non, je ne suis pas enceinte !"
Zut, les esclaves s'organisent. Quand on pense esclavage moderne, on pense d'abord -peut-être- aux Emirats, ou au Soudan... Le Liban semble être concerné d'assez près par la question.
L'article du Monde ou tout du moins le début, car je ne suis pas abonné...
Mais pour en savoir beaucoup plus, voici
un article très détaillé sur la question, qui rentre dans le détail de la sociologie et de la géographie libanaises.
Panneau dans le hall d'entrée de l'aéroport de Beyrouth.
Un film engagé, qui décrit le quotidien des employés d'un supermarché "discount", dont l'emploi est menacé par l'installation de caisses automatiques. Devant la menace qui se précise, un groupe de réactifs va commencer à mettre de la marchandise de côté, pour ouvrir leur propre entrepôt de "super-discount", profitant à de plus pauvres qu'eux...
Récit réaliste, la supercherie ne tient pas longtemps, et après l'arrestation de l'une d'entre eux, tout le groupe organisera un baroud d'honneur gonflé et génial.
Au-delà de l'appel à la résistance des exploités de ce type d'entreprise -le film prend clairement le parti des employés rebelles-, se dessinent d'autres dénonciations comme le scandale du gaspillage alimentaire, on voit le personnel de la supérette obligé de détruire des quantités énormes de nourriture "périmée".
Avec des touches d'humour qui ne gâchent rien, ce film est donc fort recommandable.
Indisponible en streaming, semble t-il, récupérable en dvd à la BM de Périgueux, dès que je l'aurai rendu...
J'aime beaucoup la notion de parasitisme, chez cette espèce difficile à observer. En fait, il emporte avec lui, généralement sur son dos, mais parfois accrochés autour de son abdomen, des tas d'accessoires aussi variés qu'inutiles, et parmi les parasites, on compte également les autres espèces animales dont il aime se faire accompagner.
que je reproduis ici sans lui demander, honte à moi. Son blog à dessins.
(Mais pas que)
Puis, il y eut l'écoute de l'album. Quel est le con qui a dit que sur Grooveshark, il n'y avait que des antiquités ? Après, je ne dis pas que Sinatra repris par Dylan représente le summum de la modernité, c'est pas ça que je dis, ok ? Je dis seulement que c'est de l'actualité, ça vous va ?
Le CD vient de sortir. Ce sont donc toutes des reprises de ce con de Sinatra. Je dis ce con avec quelque motivation : j'avais oui les émissions de France Culture l'été dernier qui refirent sa biographie en 5 fois une heures et demie, assez précise, donc... (La grande traversée, du 18 au 22 août derniers) Je ne détaille pas les états de service de ce brave homme.
Personnellement, sans aller jusqu'au Nirvana évoqué par le dessin de ZEP, j'aime bien l'ambiance de ces ballades aux accents doucereux de la guitare hawaïenne. Et puis, au hasard des refrains, on croit réentendre les tonalités originelles des standards d'autrefois, de Slow train coming, par exemple, qui nous bercit jadis.
Parmi les théories du complot, il y en a
une qui revient le plus sur le devant de la scène chaque année à la
même époque. Une théorie qui prétend que l’amour est un sentiment qui a
bien existé et qui existe encore. Et avec internet et les réseaux
sociaux, ces théories ont trouvé un lieu idéal pour étendre la toile de
leur mensonge.
Stéphanie* a 23 ans. Comme beaucoup,
c’était une jeune femme sans histoire. Et puis un jour, elle tombée sur
ces théories du complot affirmant que l’amour existe. Et elle a voulu y
croire. « J’aimais beaucoup cette idée, qu’on pouvait rencontrer
quelqu’un et échanger des choses avec et même construire un avenir »
raconte-t-elle. Mais à l’instar de très nombreux autres jeunes, elle est
tombé dans un piège. Très vite la jeune fille va regarder nombre de
vidéos et de publications sur les réseaux sociaux et finit par être
convaincue que l’amour est un concept authentique. Et c’est l’engrenage.
Je n'aime pas les commentaires moralisateurs ou laissant penser qu'ils ont une valeur esthétique, même si à titre personnel, par exemple, inatteignable m'écorche les oreilles. Car tout ceci est fort subjectif, et heureusement, l'usage se fout bien de l'avis des vieilles barbes de l'académie.
Cela fait longtemps que je prône, en donnant l'exemple si possible, une liberté de ton et de pratiques linguistiques qui twiste les prescriptions classiques.
Par ailleurs,
la langue est vivante, orale ou écrite. Et même l'internet ne semble pas la figer...
Ici, un article en anglais, court et facile à lire comme tout, qui montre comment se diffusent de nouvelles pratiques d'écritures, dans les USA de today.
Savez-vous ce que signifient ion , ^_^ , cftu , af , ikr , ard, suttin ?
Nan, ben alors, faut cliquer sur le lien de l'article, pis arrêter de banner.
Bon, ok, j'lâche du lest :
C'est du langage twitté.
ion = I don't
^_^ = nervous or shy
cftu = cracking the fuck up (or laughing)
af = as fuck ("The dinner was good as fuck")*
ikr = I know, right ?
ard = affirmative or allright *
suttin = something
* ne sont pas explicités par l'article, j'ai trouvé sur la touâle.