J’aime le jeu, l’amour, les livres, la musique, La ville et la campagne, enfin tout, Il n’est rien qui ne me soit souverain bien, Jusqu’au sombre plaisir d’un cœur mélancolique. Jean de La Fontaine

mercredi 30 juillet 2014

Ce gros, il surlit au micro,


comme on peut surjouer à la scène. Il en fait des tonnes avec sa grosse voix radiophonique des années trépassées. Il oublie de s'effacer derrière l'auteur. C'est Bellemare.

Mais bon, ça m'a permis d'égayer un trajet routier seulabre, avec en particulier, l'histoire de Martin Guerre, par Dumas Alexandre. Intéressant avec en tête l'adaptation ciné de Daniel Vigne, du temps que Depardieu était plus maigre et moins russophile, et Nathalie Baye, toujours impeccable de délicatesse. *
Suivent un choix de "Choses vues" de Hugo, René de Chateaubriant, et une nouvelle de Stendahl, "le coffre et le revenant", choix curieux d'oeuvres que ne rassemblent que leur période historique.




























*Les adaptateurs du film semblent avoir vraiment respecté l'histoire qui fut réellement vécue en son temps, les noms sont respectés, et tout sauf quelques détails, je ne suis pas étonné de voir J.C. Carrière parmi les scénaristes (je me souviens l'avoir entendu dire qu'ils avaient de même respecté l'oeuvre d' Eco en adaptant "Le nom de la rose" au cinéma).
Cette aventure est proprement incroyable, et on comprend que tant d'écrivains, cinéastes et créateurs de tout poil aient tenté sa restitution.
Voir l'article wiki, passionnant. 






















mardi 8 juillet 2014

Trois femmes puissantes, de Marie NDiaye

Le hasard a voulu que je lise à la suite deux prix Goncourt récents.

 "Le soleil des Scorta", de Laurent Gaudé, se lit facilement, c'est le récit d'une épopée familiale dans le sud de l'Italie, l'histoire d'un clan issu d'ancêtres proscrits, vivant de brigandage, et qui lentement, au fil des générations, réussit à s'extraire de l'infamie et de la misère. C'est une lecture agréable, mais, à mon sens, cela manque de souffle. On voit bien vers quel type de saga familiale marquante l'auteur a voulu s'orienter ("100 ans de solitude" ?). Pour moi, l'histoire perdait de l'intérêt à la moitié du livre et le récit manquait d'épaisseur.

Prix Goncourt 2004.
























En revanche, je sors de la lecture de "Trois femmes puissantes", de Marie NDiaye, avec le sentiment d'avoir trouvé quelque chose de rare. Ce sont 3 nouvelles dans lesquelles, à chaque fois, on suit les réflexions du personnage principal (dans la seconde, c'est un homme, le personnage féminin n'apparait qu'en contrepoint), et le cheminement de leurs pensées qui les mènent à des analyses et des ressentis que la sensibilité de l'auteur permet de pousser loin, très loin. C'est très proustien en ce sens, et l'écriture, avec des phrases très longues qui permettent des nuances, des comparaisons, l'exposé de pensées connexes des personnages, peut également faire penser à l'auteur de "La recherche". Cela ne rend pas la lecture difficile, parce que l'exposé des pensées complexes des personnages est simplement passionnant à suivre.
Le point commun entre les trois récits, c'est la volonté des femmes de résister à des destins terribles. Mais comme le titre ne le laisse pas deviner, c'est plutôt la fatalité et la force de la tragédie qui semblent d'une puissance irrésistible...

Prix Goncourt 2009.




























Marie NDiaye













lundi 7 juillet 2014

On a dit "Pas de pub ici !"

Oui, mais bon, pour une fois, ils ont fait un petit geste malin. Ok, ils ne perdent pas de vue le profit de leurs actionnaires... N'empêche, je m'autorise à vous en faire part...



dimanche 6 juillet 2014

Du lien entre prénoms des candidats et réussite au baccalauréat
















Donc, si j'ai tout bien capté, quand je repassera le bac, je préfèrera mieux de m'appeler Gabrielle. Et comme ça, j'obtiendra une très belle mensuration.

L'article complet



Suivre jour après jour et point par point les promesses du président

Un site utile.

Les promesses non tenues par les politiques portent certainement le premier et le plus sûr discrédit de l'idée démocratique et par là sont assurément une des clés des dérives populistes,



http://www.luipresident.fr/


Irina Werning est une photographe argentine,

qui vient de sortir un bouquin présentant son travail des dernières années. Le projet s'appelle "Back to the future". Il s'agit de remettre à chaque fois une personne (ou plusieurs) dans la situation exacte où elle avait été saisie par une photographie, des années auparavant...

Un chouette travail de reconstitution, et de retouche, pour restituer l'atmosphère, les imperfections, les teintes des photos argentiques amateurs de l'époque..















Où l'on reconnaît immédiatement le quartier de Buenos Aires de La Boca...


 




















Vous pouvez participer au projet...

http://irinawerning.com/index.php?/back-to-the-fut/back-to-the-future/







vendredi 4 juillet 2014

Retour sur un petit coin du Chili

dont je conserve un bon souvenir...

Le petit village où je suis descendu du bus, un soir, à la nuit tombée, c'est Villa Muele. Je n'avais bien sûr rien prévu comme hébergement. Rapidement, j'ai rencontré une vieille femme qui m'a indiqué sa maison de bois. Il y avait quelques tentes plantées autour, dans le jardin...
















Le premier matin, il bruinait. Je me suis baladé sur la plage.










































Rapidement apparaissent les urubus à tête rouge...




















Je ne le savais pas, mais la plage où je marchais était le côté océanique d'un cordon lagunaire...




















et du côté lagune, il y avait quelques aménagements touristiques...





















Stand de tir. Pour tirer un coup, vous voudrez bien attendre que la patronne revienne...



















Le lendemain, j'ai marché en contournant la lagune, c'est là que je fus épaté à la vue de mes premiers "bandurrias" (ibis à tête noire). Je ne pouvais pas savoir qu'ils m'accompagneraient partout, et seraient en particulier familiers dans le paysage de la ferme de Patagonie, à la fin du voyage...


















































De l'autre côté, vers le sud, on trouve le lac Budi, avec un joli village aux maisons de bois colorées.


















































Sur la plage de galets, un couple de vieux mapuches proposaient des balades à cheval.



















Le vent doit être têtu ici...



















Le même urubu, qui montre des plumes blanches en vol...


















Le dernier soir, j'ai gravi la falaise pour voir le soleil se coucher...
































Gabin soutient les intermittents





Création "Ciné-Passion en Périgord"