J’aime le jeu, l’amour, les livres, la musique, La ville et la campagne, enfin tout, Il n’est rien qui ne me soit souverain bien, Jusqu’au sombre plaisir d’un cœur mélancolique. Jean de La Fontaine

dimanche 2 novembre 2014

10 ans après sa sortie,

avons regardé "l'enfant", des frères Dardenne. Palme d'or à Cannes en 2005.

























Au début on s'est demandé ce qu'ils avaient fumé, à Cannes, pour attribuer la timbale dorée à ce film. Puis, la deuxième moitié rend les personnages plus complexes, et on se demande ce qu'il faut penser de ce grand gamin, papa trop tôt, qui va vendre son enfant au milieu d'autres trafics de trucs volés dont il fait sa vie.
Dans les bonus, les frères réalisateurs expliquent que c'est pendant un tournage précédent qu'ils avaient eu l'idée de prendre l'histoire d'une très jeune mère comme sujet. Toute l'équipe avait remarqué une jeune femme qui poussait un landau de façon vraiment brutale. Ils se demandaient même s'il y avait un bébé dedans. Or oui. Cette personne était venue plusieurs fois, mais n'avait jamais communiqué avec les gens du tournage. Leur sujet au départ (une jeune maman que sa maternité précoce fait enrager...) n'était donc pas exactement ce qu'ils en ont fait au final.

Les deux acteurs principaux sont superbes.















Deborah François et un des 40 bébés qui se sont succédé pour ne traumatiser personne...



















Avec Jérémy Rénier, qui joue le père imprévu et imprévisible...

Et qu'importe que le film soit moyen quand on est en bonne compagnie ?








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