J’aime le jeu, l’amour, les livres, la musique, La ville et la campagne, enfin tout, Il n’est rien qui ne me soit souverain bien, Jusqu’au sombre plaisir d’un cœur mélancolique. Jean de La Fontaine

mercredi 29 octobre 2014

Quand Houellebecq n'est pas drôle,

il est carrément sinistre.

J'avais apprécié "la possibilité d'une île" (2005) et "la carte et le territoire" (2010), pour l'humour et une forme de second degré féroce et original, mais faisant un saut dans le passé et dans un livre qui avait pourtant été un succès de librairie (les particules élémentaires, 1998), je suis fort marri.
On y constate que l'obsession de l'auteur (je le savais déjà), c'est le thème de la déchéance physique (et la frustration sexuelle qui va avec) de l'Homme vieillissant (avec un grand H, ♀ et ♂ donc). Ressassé dans des tas de situations fictives inintéressantes (je n'ai même pas eu envie de distinguer les personnages, pourtant peu nombreux), ce constat l'aigrit de toute évidence. Je vais très vite, il n'y a pas que ça dans ce bouquin, mais pour moi, le reste est un justificatif, brillant dans la forme mais creux dans le fond. Le discours scientifique, rapproché des situations de la vie quotidienne évoquées, peut faire penser au propos du film d'Alain Resnais "mon oncle d'Amérique", mais en moins intéressant, à mon goût personnel que j'ai, bien sûr...
Par surcroit de déception, la lecture - de Guy Moign- que j'ai tenté d'ouïr (en mp3 sur un CD de la BM de Périgueux) jusqu'au bout est spécialement mauvaise, affreuse et repoussante même.

Je déconseille, il y a tant de belles choses enthousiasmantes dans la vie.

























Mais pour se consoler, le film est complet, là :










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