J’aime le jeu, l’amour, les livres, la musique, La ville et la campagne, enfin tout, Il n’est rien qui ne me soit souverain bien, Jusqu’au sombre plaisir d’un cœur mélancolique. Jean de La Fontaine

vendredi 29 août 2014

Hier, le réseau internet de Free était coupé sur Périgueux


j'ai regardé trois films.



Beautiful Valley, de Hadar FRIEDLICH.

En Israel, une vieille femme assiste au démantèlement du kibboutz où elle a toujours vécu. Plus rentable ! Ceci nous change des fictions sur les états d'âme des soldats israéliens ou des histoires d'amour entre israéliens et palestiniens... Assez chouette film, dans une lenteur qui s'adapte au pas de la vieille...



























Puis un documentaire sur Jean-Michel BASQUIAT. "The radiant child"
J'avais repéré ses toiles (au moins à Barcelone, je pense, sans doute à Bilbao aussi, mais où ça encore ?...) et son style très personnel, sans connaître son parcours. Surprise. Encore une météorite dans le ciel des artistes majeurs.Il s'est consumé trop vite, grisé-brûlé par un succès auquel rien ne l'avait préparé. Il est passé de la rue, où il survivait sans savoir dire comment, à un état de richesse où il laissait traîner les billets partout. C'est une histoire fort triste, car c'était un gars simple, facile d'accès, hyper attirant pour les gens qui l'ont approché et il a fini sa vie, à 28 ans, dans une paranoïa redoutable, persuadé que le monde l'avait oublié et le méprisait pour la couleur de sa peau. Il est mort d'un excès de médicaments ou de drogues.





























Enfin un film mexicain original et sympathique, Lake Tahoe, de Fernando EIMBCKE, où l'on suit la journée d'un grand ado, dans une petite ville calme. Il commence par emboutir un poteau avec sa voiture. On se dit, à le voir chercher à réparer le véhicule en écumant les ateliers de réparation, qu'il doit vraiment être livré à lui-même dans sa vie. Et de fait, c'est le propos du film, on prend lentement conscience de l'état de sa famille et d'événements récents dont personne ne dit rien, mais qu'on a bien entendus à la fin du film.
Du cinéma d'auteur, tout en lenteur là encore, et ça se déguste sans effets spéciaux...


























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