J’aime le jeu, l’amour, les livres, la musique, La ville et la campagne, enfin tout, Il n’est rien qui ne me soit souverain bien, Jusqu’au sombre plaisir d’un cœur mélancolique. Jean de La Fontaine

lundi 11 août 2014

Difficile de ne pas tomber dessus,

tout le monde en parlait.

Plutôt positivement. Peut-être trop, ce qui fait que bien des lecteurs ont finalement été déçus. Le principal reproche entendu : "L'intérêt s'épuise à la moitié du roman, il y a des passages à vide".

De mon côté, je l'ai parcouru sans ressentir aucune baisse d'intensité, avec le même plaisir intégral jusqu'au terme. Objectivement, l'écriture n'est pas géniale. Heureusement, les chapitres prennent une forme variée (extraits de lettres, de rapports de police, notes écrites diverses, récit à la première personne du personnage principal ou des témoins ou narration classique à la troisième personne...)
Cela se rapproche peut-être plus de l'écriture d'un scénario de film (c'est hyper-cinématographique en fait) que d'un roman classique. Quelques incohérences aussi, des bizarreries, qui n'enlèvent rien à la réussite du livre. (Pourquoi le vieux flic à la retraite "craque" t-il tout de suite, et livre sa vérité, alors qu'en disant "je n'en sais rien", il restait tranquillement innocent ?)
Ceci mis à part, c'est d'une rare efficacité, on est menés en bateau, comme le romancier-enquêteur, jusqu'au bout, sautant d'une hypothèse à une autre, les personnages se modifiant progressivement à mesure qu'on découvre leur passé proche ou lointain.

C'est un peu long (800 et quelques pages en version poche), mais ça se déguste d'une goulée, comme un croissant breton, plein de beurre salé.



















La vérité sur l'affaire Harry Quebert, Joël DICKER


Merci à Alice et Pierre, à Yeu, qui m'ont les premiers, donné envie d'y plonger !



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