J’aime le jeu, l’amour, les livres, la musique, La ville et la campagne, enfin tout, Il n’est rien qui ne me soit souverain bien, Jusqu’au sombre plaisir d’un cœur mélancolique. Jean de La Fontaine

dimanche 24 août 2014

Albertine Sarrazin, une rebelle




Je l'ai découverte par un documentaire de Sandrine Dumarais (de 2004), "Le roman d'une vie", qui m'avait vraiment intéressé. Cette fille a eu un destin hors du commun comme on dit des fois. Une enfance terrible à Alger, abandonnée à la naissance, malmenée par l'assistance publique, l'adoption par une famille qui ne l'a jamais comprise. Des frasques à n'en plus finir, le vol comme un mode de vie, et la prostitution. Le fameux épisode de la belle en sautant par la fenêtre de l'infirmerie de la prison, l'astragale (un os du pied) qui casse, et blessée, faisant du stop, la rencontre avec Julien, un truand qui deviendra l'homme de sa vie.

Et l'écriture. Elle a un style perso, riche de vocabulaire et plein d'images, de métaphores, de détournements, d'inventions. C'est très inventif. Et c'est touchant car elle ne parle que de sa vie, de ce qu'elle a connu de près.

"L'astragale" est son roman le plus connu.


























Cet été, j'ai lu "la traversière", autobiographie superbe. Cela raconte comment elle vit ses dernières années, assez tristes malgré quelques moments heureux, son Julien est souvent en prison quand elle-même est libre et vice-versa...


 



Puis, j'ai trouvé sur l'internet à voir "l'astragale", adaptation de son succès de librairie, au cinéma, par Guy Casaril. Chouette film de 1969.


































Marlène Jobert y est vraiment convaincante avec son petit air mutin qui convient.

Extraits :






























Albertine Sarrazin est morte à 29 ans, d'une banale opération d'un rein. Elle a été mal soignée, dans une clinique de Montpellier. Son mari a porté plainte et obtenu la condamnation de deux médecins.


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