J’aime le jeu, l’amour, les livres, la musique, La ville et la campagne, enfin tout, Il n’est rien qui ne me soit souverain bien, Jusqu’au sombre plaisir d’un cœur mélancolique. Jean de La Fontaine

mercredi 20 mai 2015

Partons du Cap Ferret pour remonter vers la pointe de Grave,

en suivant la côte d'aussi près que possible, ce qui signifie suivre les pistes cyclables praticables qui suivent le cordon dunaire de cette portion de côte girondine...

























Au Cap Ferret, on laisse l'affluence de la pointe et les copines qui rigolent avec joie, en surveillant mon vélo.
Derrière elles, la dune du Pyla, bien sûr.

















En chemin, la piste fait de jolies sinuosités.

















Vers le milieu de l'itinéraire, aux environs de Carcans, on trouve les fameuses portions de voies qui datent de la seconde guerre mondiale (les Allemands les avaient installées pour la circulation le long du "mur de l'Atlantique"). Cassées en plein d'endroits, elles ont été rafistolées par des raccords de béton, ce qui les rend "roulables", si l'on n'a pas de remorques à deux roues...













































Fait une pause à Hourtin, dans un camping quasi désert. Pas facile de trouver un kit de réparation des pneus crevés auprès des vacanciers... Mais j'y parvenus, et faisai une intervention médipneutale dans la pénombre des chiens que suivent des loups, mais de loin, pour nous laisser la place de nous intercaler.
 
























Ensuite, il faut rejoindre Soulac, en contournant les grands centres naturistes et les villages de vacances du secteur. Ce qui fait quelques bornes en plus. Le trajet fait environ 120 km en ligne droite, mais on en parcourt facilement 150 avec les détours.

A Soulac, on y est presque. La pointe est à 9 km, par une jolie piste forestière qui croise et recroise un tracé ferroviaire touristique.

Soulac, c'est le lieu du célèbre immeuble qu'il va falloir foutre à bas, avant que l'océan ne s'en charge...














Le front de mer dans cette station balnéaire fait une drôle d'impression. On dirait un complexe touristique soviétique des années 90, après la chute du mur. Tout est vieillot, décati, les montants métalliques sont rouillés, les peintures écaillées et les bois pourris. Le sable que le vent fait passer sur le trottoir de l'avenue n'est pas balayé. Cela peut s'apparenter aussi à un site à l'abandon dans un improbable far-west maritime. Pour y être passé il y a dix ans de cela, on peut dire que c'est une constante, j'avais eu la même impression.
On n'a pas du tout ce ressenti quand on passe dans les petites rues commerçantes toutes proches, lesquelles sont coquettes-proprettes...


















(Ces deux photos ne sont pas de moi...)


Et on arrive ravi à la pointe, avec Royan dans l'horizon. Et une question : comment revenir à la voiture, qui est restée au Cap Ferret ? Mais ça, c'est une autre histoire...

Pour finir en conclusant, j'affirmerais sans ambages pour voyager léger, que ce parcours océanique est très chouette de bout en bout, même si des portions non négligeables du tracé cyclable ne sont plus carrossables (des bouts de pistes ont été abandonnés), et qu'il faut se replier sur la petite route très secondaire qui double ces portions de voie, à quelques kilomètres plus loin vers l'intérieur. Mais ce désagrément reste bénin, l'ensemble est très formidable.
L'hébergement en saison touristique ne pose pas de problème, les campings et locations sont nombreux tout du long...



















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