J’aime le jeu, l’amour, les livres, la musique, La ville et la campagne, enfin tout, Il n’est rien qui ne me soit souverain bien, Jusqu’au sombre plaisir d’un cœur mélancolique. Jean de La Fontaine

dimanche 25 janvier 2015

Ida, de Pawel Pawlikowski

La jeune fille est très séduisante avec sa coiffe de nonnette dans l'attente de la cérémonie des voeux qui la transformera en bonne soeur. L'abbesse, qui a un brin de psychologie, lui conseille avant ce grand saut, d'aller faire un tour dans sa famille, laquelle se compose d'une unique tante, ancienne procureure intransigeante rangée des prétoires.
La nonne et sa tata dévergondée vont partir à la recherche des traces des disparus de leur famille, des juifs assassinés par des civils pendant la guerre... Ida découvre la vraie vie, la musique, la fête, rencontre un garçon, mais on la sent toujours sur le fil, dans le doute, entre l'attraction du petit Jésus et celle de la vie civile.
Un film est esthétiquement magnifique, en noir et blanc format presque carré, les portraits rapprochés, les paysages de neige, tout est splendide...



















A noter que cette actrice, Agata Trzebuchowska, est amatrice, et ne souhaite pas poursuivre dans le cinéma.



























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