J’aime le jeu, l’amour, les livres, la musique, La ville et la campagne, enfin tout, Il n’est rien qui ne me soit souverain bien, Jusqu’au sombre plaisir d’un cœur mélancolique. Jean de La Fontaine

samedi 17 janvier 2015

Dire que j'aime bien Jean-Pierre Bacri,

c'est trop peu. J'adore sa tronche de bougon mal rasé. Je ne sais pas s'il sait tout jouer, on l'a rarement vu dans du comique non tragique (sauf dans des choses comme "On connait la chanson", mais ce n'est pas de la pure gaudriole), mais je l'ai toujours trouvé pertinent dans le choix de ses rôles. Il faut dire que son personnage réel est assez proche de ces types râleurs qui préfèreraient rester dans l'ombre, mais que des événements désagréables viennent bousculer. J'ai souvenir de l'avoir entendu rabrouer vertement un journaliste de radio qui disait de Berroyer que celui-ci "faisait du Berroyer". Il s'était franchement énervé.
C'est aussi un scénariste génial. Ces films sont tous des réussites ( co-écrits avec Agnès JAOUI, laquelle n'est plus sa compagne, mais reste sa proche collaboratrice) :


Mais aujourd'hui, j'ai vu "Cherchez Hortense". Le film est de Pascal Bonitzer et date de 2012. Sans Agnès Jaoui.
Bacri joue Damien, un prof de chinois dont la vie de couple s'effiloche (avec Kristin Scott Thomas) et qui est sollicité pour intervenir auprès de son père, haut fonctionnaire au Conseil d'Etat, pour empêcher l'expulsion d'une jeune sans-papiers (la délicieuse et parfaite Isabelle Carré). Or les relations de Damien avec son père (Claude Rich) n'ont jamais été simples...





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